Verdict...
Je ne trouve pas d’onomatopée pour exprimer ma joie… Mais putain ! J’ai le boulot !!!!
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, je trouve que j’ai quand même le cul bordé de nouilles. Enfin… je parle professionnellement parlant hein ? Non, parce que je tiens quand même à ce que les choses soient claires : je suis bien consciente d’être chanceuse, mais pas dans tous les domaines quand même (il faut en laisser aux autres un peu). Oui, je tenais à préciser !
Je veux dire que je n’ai jamais galéré pour trouver un boulot (sauf à Montréal cette année, mais bon, ce n’était pas très grave, je me suis offert une année sabbatique), et chaque nouveau boulot est plus intéressant que le précédent, plus enrichissant, mieux payé, et j’ai plus de vacances (à ce rythme, j’ai hâte de savoir où je vais bosser dans 20 ans !).
Et là, enfin ! je vais être documentaliste. Mon cœur bat rien qu’en l’écrivant ! Je saurai quoi écrire à la case « profession ». Je sors des bibliothèques. Je vais faire un boulot pour lequel je suis formée, celui que j’ai choisi il y a 8 ans (ouhaou, déjà ???). Le boulot est vraiment hyper intéressant (en gros : catalogage, suivi des données statistiques, formation des doctorants aux bases de données…). Je serai donc très polyvalente donc, et j’adore ça : la routine est mon ennemie. Je vais avoir tout plein de tâches diverses, mon propre bureau, plein de vacances, des supers horaires, un super salaire.
Je suis vernie. Je sais. J’ai passé un entretien et hop ! j’ai le boulot. A force d’être embauchée à chaque fois que je passe un entretien, je vais finir par avoir confiance en moi ! Dingue !
Le seul bémol c’est que je serai assez loin de Paris. Mais finalement ça ne me pose pas vraiment de problème, tant que je trouve un appart pas très loin du boulot. Si je pouvais y aller en vélo, là ce serait génial !
Plus ça va, plus je constate les bénéfices de mon voyage de l’autre côté de l’Atlantique. Je l’ai déjà dit, mais chaque jour je m’émerveille devant cette nouvelle personne que je suis devenue. Là je vais paraître un brin prétentieuse, péteuse et insupportable. Ça va que je sais que les gens qui me connaissent savent que ce n’est pas le cas ;-p. Je suis beaucoup plus paisible, je l’ai déjà dit. Mais le provisoire ne m’effraie plus non plus. C’est-à-dire que si je dois vivre dans cette nouvelle ville pendant un an, eh bien je changerai l’année prochaine. Je ne cherche plus le définitif. Au contraire même, je crois que ça me fait peur maintenant. De me dire que je dois trouver un boulot et un lieu de vie pour le restant de mes jours. Oulalah ! Surtout pas ! Bouger, voyager, vivre ! Je deviens une femme formidable finalement. Bientôt parfaite peut-être (<=blague).
Je voudrais te remercier Neige pour TOUT ce que tu as fait pour moi, pour m’avoir aidée à trouver et avoir ce boulot. Oui oui, ne fais pas ta modeste : si tu n’avais pas optimisé mon CV, et corrigé 1264 fois mes lettres (malgré mes découragements), je ne suis pas sûre que j’aurais eu l’entretien.
Merci Bouchon de m’avoir supportée tout l’été et de m’avoir permise de squatter ton ordi ;-p
Merci Chamole aussi de toutes les recherches que tu as faites pour moi.
Bon, j’arrête, on dirait que je
fais mes adieux c’est horrible !