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De bric et de broc
12 juillet 2006

Sardaigne - jour 4

Samedi 24 juin

Ça y est, on n’a plus la notion du temps : toute la journée on a cru être vendredi.

Départ à 9h15 pour trente heures de nave… Au début (les trois premières heures), on navigue à la voile (et ça gîte bien : je ne suis pas loin d’être malade. Disons que je sens qu’il me faut être vigilante. Pas la peine de s'embêter, je prends un cachet, juste au cas où...). Mais après il n’y a plus assez de vent et on finit toute la traversée au moteur… Heureusement, il y a un pilote automatique. Cap à 120° et vogue la galère ! Comme ça, même s’il faut toujours avoir un œil autour pour surveiller les autres bateaux et les éventuelles bouées ou  balises, on n’est pas obligé de rester à la barre. Et on a un détecteur de radar. Non, il n’y a pas de contrôle de vitesse ;-p ! Ça permet de signaler s’il y a un cargo ou un ferry dans le coin (il le détecte à 10 milles). C’est surtout utile la nuit.

Je ne sais pas si c’est le cachet que j’ai pris ou si j’ai vraiment besoin de repos à ce point, mais entre 11h et 16h je balance entre la somnolence et le sommeil. Du coup je suis en pleine forme pour le premier quart, de 22h à minuit. Mais non je ne le fais pas seule malheureux ! Je ne me sens pas assez confiante. Je pourrais remarquez : la mer est très calme et il suffit de jeter un œil pour voir s’il y a un bateau qui va nous rentrer dedans.
Pour la vue, ça donne ça (si vous regardez bien attentivement, je suis sûre que vous pourrez voir la ligne d'horizon) :

merdenuit

Merdenuit2

Je me relève à 4h30 pour voir le lever du jour. Avec mon père on regarde les dauphins jouer avec le bateau, quand on s’aperçoit que le méga gros cargo qu’on surveille depuis un petit moment et qui est encore hyper loin est en fait un bateau de pêche de taille moyenne, pas si loin que ça, même assez près en fait, qu’il change de cap et nous fonce dessus ! Un petit coup de flip. Ça fait très bizarre de s’apercevoir qu’un très gros bateau très loin est en fait un petit bateau très près !

Finalement il rechange de cap et fait un petit bout de route à nos côtés, jusqu’à ce qu’on le sème. Niark niark niark (bon OK il s’est arrêté pour pêcher, mais quand même !).

Leverdusoleil

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