Je mûris
Le plus grand pas pour moi a été d'abandonner mon téléphone portable. Je l'ai fait avec bonheur, mais j'y suis arrivée parce qu'un peu contrainte et forcée. Bon, pas totalement : personne ne m'a menacée. Mais mon départ pour Montréal a été l'occasion de résilier mon abonnement (enfin... Pour être franche j'essaie de le résilier, mais les opérateurs sont coriaces !) et de ne pas en reprendre un une fois au Canada. Ce qui est facile étant donné que :
1-j'ai un téléphone fixe
2-je n'ai que très peu de monde à appeler (2 numéros en fait...)
Au début ça m'a fait tout drôle. Je l'ai éteint et laissé dans ma valise. Mais je le sentais vibrer, ou je l'entendais sonner quand même... Même si je ne l'avais pas sur moi !
Avec le temps, je m'aperçois qu'en fait je m'en passe très très bien. Sûrement pour les mêmes deux raisons évoquées ci-dessus. Ce que j'espère ? Réussir à aussi bien m'en passer quand je rentrerai en France, et ne pas me réabonner. Le bonheur c'est de ne pas stresser quand je rentre quelque part, genre bibliothèque, ciné, resto, de savoir si j'ai bien éteint mon portable...
Ensuite les séries télé. J'adore plein de séries. Et à Paris je passais une très grande partie de mon temps devant le petit écran. En me disant que, quand j'aurai une vie sociale j'arrêterai.
Je n'ai pas plus de vie sociale aujourd'hui, mais louper un épisode n'est plus si catastrophique.
Je ne me pèse plus. Il faut dire que, comme je n'ai pas de balance, ça aide ;-p !
J'ai pensé plusieurs fois, j'avoue, en acheter une à Montréal. Ce qui est assez ridicule. Car à quoi sert de se peser en fait ? J'ai 2 chances sur 3 que ça me gâche la journée : si j'ai pris du poids et s'il n'a pas bougé. Et qu'est-ce que ça va changer de le savoir ? À part me rendre triste et me mettre de mauvaise humeur ?